23/03/2009
DING DONG...
L'heure a sonné ...
d'ouvrir grands les yeux et de regarder ce monde étrange qui nous entoure et qui est le nôtre,
de constater que politique rime toujours avec nique et par conséquent d'oublier nos illusions,
de comprendre ceux qui aiment autrement ( la dame qui caresse amoureusement une barrière en bois en lui susurrant des mots doux ou celui qui se branle contre les pneus de sa voiture dulcinée ou encore la milliardaire se débarrassant de sa pesante richesse pour la fausse tendresse d'un mauvais photographe)
de s'étonner à peine lorsqu'un client cache honteusement à la photocopieuse du coin, des articles à la gloire d'Hitler
de s'inquiéter pour le président du monde: cette clairvoyance, cette humanité vont elles survivre à la pourriture ambiante?
de ne plus s'inquiéter au sujet de la crise: personne n'étant d'accord la dessus; existe elle vraiment ou a t elle seulement existé?
de fuir les concepts: la crise justement, Olivier Besancenot, le mode de vie faussement écolo
de refuser qu'on nous fourgue des bécassines aux yeux de merlan frit (pardon Albert Cohen) en modèle écolo ou des teutonnes décolorées en égérie de mode -mention SPE au magazine BÊÊÊLLE propageant la cruchitude à l'échelle nationale et donc...
d'attendre la lévitation prochaine de Ségolène Royal en direct sur le plateau du Grand Journal
d'étudier avec soin tout l'arsenal medico-chirurgico-physico etc... mis à notre disposition pour ÉVITER de vieillir
de réaliser que TOUS nous sommes capables de TOUT pour une minute de célébrité, pour que le monde sache que l'on existe ou que l'on va mourir,
d'accepter les douleurs des autres ou celles qui viennent d'ailleurs, cesser de se protéger tout en protégeant, aider pour préparer le monde de demain...
de refuser la violence, verbale, physique qui contamine à la vitesse du son dès que l'on vient au monde, la violence de la rue, à l'école , dans le travail ,dans de simples rapports humains, la violence qui devient le langage commun...
de vider nos armoires, saturées de riens et de tout,
de comprendre qu'il y a de multiples chemins qui traversent cette bonne vieille terre, ravalant nos certitudes et nos préjugés au rang d'antiquités préhistoriques,
de visiter ce pays qui n'appartient à personne sauf à son histoire
de vivre ses convictions avec hum...( -our, -anité?)
de dépasser les concepts rétro de "faire bouger les lignes" ou "casser les codes" lignes et codes qui ont disparu depuis longtemps, à l'insu de notre plein gré...
Convoquer son intuition, sa raison, aller à l'essentiel...
13:22 | Lien permanent | Commentaires (0)
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