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26/03/2008

Oh Mummy!Oh Mummy Blues

Eh oui, vous n'y couperez pas à l'histoire de la mère! Ce blog s'intitule Marnie tout de même...
Et donc,
Comme 800% de la population féminine de notre planète, j’ai des relations difficiles avec ma mère.
Pourtant à mon âge canonique, on aurait pu penser que c’était une histoire classée.
Eh bien non, il aura fallu une récidive de cancer du sein pour tout remettre sur le tapis...
Aujourd’hui elle se porte bien, merci mais dans l’intervalle de sa maladie, opération, reconstitution, chimiothérapie, j’aurais expérimenté toutes les émotions possibles et imaginables.
Vous me direz “Mais Marnie était ce bien le moment?”
“Non, je vous l’accorde mais à toucher du doigt la perte éventuelle de sa mère, on peut avoir des réactions inattendues...Disons que face à ce choc, mon inconscient a parlé ( Sigmund, sors du clavier!)”
Et donc qu’a t-il raconté ?
Il a raconté mon extrême dépendance affective vis à vis d’une mère particulière, une femme qui s’est trompée de vie, embourbée dans une famille et une relation de couple qui ne l’épanouissaient pas, une femme victime et bourreau...
Il a raconté le vertige d’envisager la perte de sa mère ou de l’idée de sa mère,
Il a raconté aussi ma peur de mourir, de laisser ma fille, peur tellement violente que
passant un examen de contrôle du sein à l’époque, le radiologue a trouvé un nodule suspect, qui s’est avéré bénin par la suite. Dans la panique, mon corps a réagi à sa façon...
Et cette peur de mourir, je l’avais déjà éprouvée, vieille connaissance de mon enfance, elle est revenue à cette occasion et j’ai détesté ma mère à cause de cela; sa maladie me faisait revivre la perspective de l’abandon mortel.
Et j’ai revu l’absence d’élan de ma mère pour moi, son étrange recul dû en partie à son éducation, son mutisme et son regard méprisant, son sens du devoir familial sacrificiel, son mystère et sa violence, sa douleur et son malheur...
Et avec ma soeur, la culpabilité, les efforts constants, les cadeaux de prix pour la dédommager, lui faire oublier son mauvais choix de vie...
Et puis l’incident de cet été, son agressivité, son rejet qui m’ont confirmé qu’elle aussi
avait emprunté un drôle de chemin, qu’elle me donnait une place à part dans sa hiérarchie affective, une place variable selon la situation, l’entourage etc...
Et mettant cette place en rapport avec l’investissement exclusif dont elle avait été l’objet de ma part et qu’elle a reconnu( La vigilance de tous les instants face au lourd traitement, la terreur à la lecture des comptes rendus des médecins, les nuits blanches et les jours sombres à hanter les couloirs de l’hôpital, la torture de l’angoisse permanente jusqu’à récemment...),
Je me suis dit que je m’étais bien fait avoir...
Alors finalement, ce n’était qu’une histoire de comptabilité affective, elle comme moi certainement à ses yeux, étions toutes les deux débitrices l’une vis-à-vis de l’autre...
Et qu’ aujourd’hui, je me vois réagir curieusement: dans une sorte de marchandage instinctif, je lui fais rembourser, par la distance que j’ai mise entre nous et avec les intérêts, la douleur d’avoir été sa fille.

“Mais Marnie est-ce bien le moment?”
Oui, c’est le moment de rompre, de reprendre ses marques, pour ma fille, pour moi, pour ma mère, dans cet ordre et pas dans la cacophonie affective qui était la marque de fabrique familiale.
Je n’oublie pas que je lui dois respect, soutien et bienveillance comme elle aussi me les doit, et comme je les dois à ma fille, avec en plus tout l’amour du monde.

Et c’est ainsi que je suis devenue réellement mère... en soldant les comptes avec la mienne.





12/03/2008

De les Tendances de L'Été 2008

Eh bien, me revoilou ( avec un léger traumatisme crânien gagné sur les pistes grâce à un mini mouflet trop excité pour faire attention...Jamais assez méfiant vis a vis de ces petits d'homme) 

Et la grande question que je me pose , c'est "qu'est ce que je vais bien pouvoir me foutre sur le dos pour aller au turbin cet été, en passant par la case transports en commun, cafét...

Heureusement que les Dieux ont pensé à nous et qu'ils nous ont envoyé 106567977.jpgles rédactrices de Vogue, donc j'hésite entre la jaune et la rose...

J'avoue que l'air catastrophé de la rose m'est plutôt sympathique( elle s'est sans doute regardée dans un miroir et le génial photographe a pu saisir cet instant magique) mais les pompes de la jaune sont mais sont .... réservées à Louise Bourgoin et son n° météo.

Tant pis, ce sera pour une autre fois 

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21/02/2008

Juste une précision

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